Dans l'affaire
Eghbal-Brin trois affaires sont étroitement liées.
Une affaire pénale, les coups et blessures, il s'agira ici de faire
toute la lumière.
Une affaire civile, la séparation, la garde, les visites des enfants.
Une affaire a caractère pénal, la fuite à l'étranger d'un parent avec
son propre enfant.
Je souhaite apporter ici mon témoignage de soutien dans les deux dernières
affaires citées.
Tout d'abord et fondamentalement les deux petites filles de Marc et
Fabienne on toutes deux ont UN DROIT AU LIBRE ACCES A LEURS DEUX PARENTS.
A leur mère, qui les considèrent, semble-t-il, comme sa propriété
exclusive, et à leur père, qui n'en reste pas moins leur père, même
s'il a du fuir vers le Canada, même s'il est incarcéré aujourd'hui
en France. D'ailleurs, à ce sujet, la justice familiale a-t-elle songé
à octroyer des droits de visite des enfants au père incarcéré à Nantes
? Car la justice familiale française a reçu de la société française
POUR PRINCIPALE MISSION DE GARANTIR LE LIBRE ACCES DES ENFANTS A LEURS
DEUX PARENTS. Que l'on soit emprisonné ou libre, la parentalité ne
s'éclipse pas par la magie d'une décision de justice. Après
le long plaidoyer de Fabienne Brin sur le plateau de France 3 (émission
dont le titre était prémonitoire " A qui appartiennent les enfants
?" )*, je l'ai interrompu en l'interpellant devant le public, pour
savoir si elle pouvait imaginer que ses enfants avait aussi un père
et que ce père avait des enfants (ce qui a été coupé dans la version
diffusée à l'Antenne), tout en poursuivant que moi, le
papa de Julian, aimait certainement autant mon fils, qu'elle sa petite
Sarah, ..., mais que je n'avais pas reçu le même soutien de la part
de mes proches, des médias, ..., parce que je n'étais QUE LE PERE
de mon fils. Fabienne, qui se veut une bonne mère, ne s'était jamais
posée cette question majeure. Elle semblait même découvrir brutalement
que le père de ses enfants a les mêmes besoins d'affection, de proximité
et de partage, envers les enfants. Ignorait-elle ou refusait-elle
de comprendre que ses enfants ne veulent qu'UNE chose; papa ET maman.
Lorsqu'en 1999 des policiers français sont venus à mon domicile, sans
mandat d'amener, pour nous placer mon fils et moi-même en garde à
vue (pendant plus de 16 heures pour mon enfant de 4 ans), sans jamais
me présenter une décision les autorisant à le faire, ils ont fait
usage d'une violence inouie envers mon droit de parentalité. Pourtant,
cet enfant était né et scolarisé en France. Pourtant, je n'ai jamais
quitté le domicile conjugal, ni kidnappé l'enfant, comme l'a fait
la mère allemande. Pourtant à la date d'aujourd'hui en 2002 le divorce
de ses parents n'a pas été prononcé et la garde non réglée. Pourtant
le Parquet ne m'a pas encore communiqué la raison officielle de ce
que l'on me reprochait en 1999. Bien entendu personne n'a pris position
dans mon cas, moins encore en ma faveur. Au contraire, j'ai découvert
stupéfait en regardant et lisant les médias "que Monsieur Karrer n'a
pas respecté une décision de justice allemande" (dixit le procureur,
celui même qui s'était refusé de me présenter cette fameuse décision,
après que j'eus été déférré au Parquet à 3/4 d'heures de route, menottes
dans le dos, à l'issue des 20 heures de garde à vue). Dès le lendemain
de la diffusion sur TF1 au journal de 20heures, j'étais devenu "le"
coupable aux yeux de l'opinion publique, aux yeux de mes voisins,
aux yeux de ma famille. N'y a-t-il pas des similitudes avec le cas
de Monsieur Eghbal ? Depuis ce jour d'août 1999, ou cinq policiers
m'ont arraché mon fils Julian de mes bras, mon fils est devenu orphelin
de père et moi depuis 4 ans le désparentado d'une société, qui a bannie
de la famille l'autorité naturelle des pères indispensable à l'éducation
et à l'apprentissage des comportements et normes sociaux de leurs
enfants, pères qui ne concentrent plus que le principal de leurs temps
à tenter de reconquérir leur droit naturel de parentalité, qui leur
est régulièrement spolié par une justice familiale, dont le rôle serait
justement de leur garantir ce droit. Aujoud'hui nous savons que cette
fameuse décision allemande a été prise dans le secret en 1998, à mon
insu, que je ne pouvais donc pas la connaitre et encore moins l'appliquer.
Je ne pouvais par nature même pas la contester ou me défendre. Aujourd'hui
nous savons que la justice allemande a écrit un faux, pour ordonner
à la justice française l'emploi de la force pour extrader sans procédure
"dixit Madame Lebranchu à l'Assemblée Nationale" un enfant français
hors du territoire français. Personnellement, je me suis plié à toutes
les règles et infernales procédures de justice, parce que l'on m'aurait
reproché de ne pas le faire en autre cas. . Marc Eghbal a enlevé l'enfant
Sahrah. Il a pu vivre pleinement sa parentalité pendant 3 ans. Moi,
qui ai fait confiance à la justice française, je suis privé de parentalité
depuis 3 ans. Dois-je en conclure que Marc Eghbal avait raison d'agir
comme il l'a fait ? S'il avait suivi le chemin légal qui a été le
mien, aurait-il pu revoir sa petite Sarah depuis, face à une mère
très possessive et très revendicative ? Je suis tenté de dire, que
seul son choix a été le bon, aidé en cela par les décisions des juges
françaises, généralement rendues lors des séparations conflictuelles.
Toutefois, s'il y a 3 ans déjà, l'intérêt de ces enfants avait été
édicté par un partage égalitaire de la garde des enfants entre les
deux parents, par la garde alternée en somme, jamais ces enfants,
Sarah et Julian, ne seraient devenus orpheline de mère pour l'une
et orphelin de père pour l'autre. J'appelle les juges, avocats et
médias à placer l'intérêt des enfants Sarah et Eva au centre du débat.
Nul ne contestera que toutes deux ont un père et une mère, Marc Eghbal
et Fabienne Brin. Nul ne contestera que leur parentalité a émergée
irrémédiablement à la maternité et qu'aucune décision de justice ne
pourra contrarier cet état de fait. Faire partager équitablement les
parents aux enfants et la parentalité aux adultes, voilà la seule
décision équitable possible. La parentalité est un bien inaliénable
qu'aucun juge ne peut soustraire. Courage à Monsieur Marc Eghbal
* vie privée- vie publique 6 novembre 2001